Native d’Irlande au Québec, Marie-Claude Garneau manifeste sa passion pour la mode dès l’âge de 7 ans, en dessinant et en cousant ses premières créations, notamment des costumes d’Halloween et des costumes de théâtre. Ainsi débute son cheminement artistique.
Diplômée en 1999 du programme Conception et techniques vestimentaires, elle acquiert une expérience diversifiée dans l’industrie de la mode, explorant la vente de vêtements, la conception de sur-mesure en cuir et de robes de mariée, la
production de prêt-à-porter et la création de produits textiles techniques pour véhicules récréatifs. Elle est tour à tour responsable de la mise en production, patroniste, designer et formatrice en couture.
En 2012, elle réalise son rêve d’entrepreneuriat : elle ouvre un atelier-boutique. M l’atelier de couture s’installe dans le petit hameau de Vianney à Saint-Ferdinand, dans l’ancienne beurrerie et fromagerie.
Sa carrière se poursuit alors de belle façon :
o 2015 : Elle devient artiste professionnelle en adhérant au Conseil des métiers d’art duQuébec (CMAQ) en tant que membre. Elle devient également membre du Culture-Centre-du-Québec (CCQ).
o 2017 : Elle crée la griffe Mgarno, qu’elle présente à sa première participation au Salon des métiers d’art du Québec (SMAQ), à Montréal.
o 2019 : Elle remporte, le prix Métiers d’art au GalArt de Culture Centre-du- Québec (CCQ) pour sa collection de sacs à main Caroline.
o 2020 : Elle participe à la première édition en ligne de One Of A Kind (OOAK), l’un des plus grands et plus importants salons des métiers d’art en Amérique du Nord qui se tient à Toronto. Elle découvre une nouvelle clientèle à l’extérieur du Québec.
L’année 2023 marque un tournant artistique dans sa carrière, alors qu’elle réalise sa première résidence d’artiste à la Maison créative et rurale Armand-Vaillancourt de Plessisville. Elle obtient une bourse du Programme de partenariat territorial du Centre-du-Québec mis sur
pied par le Conseil des arts et des lettresdu Québec (CALQ) pour son projet À point nommé. Cette réalisation met en lumière la technique de broderie japonaise, le sashiko.
Cette nouvelle étape dans sa carrière, est marquée par une exploration artistique personnelle, moins convenue ou commerciale. Elle s’intéresse au wabisabi, une philosophie japonaise qui invite à percevoir la beauté dans les choses simples, imparfaites, atypiques ou usées par le temps, et sort des sentiers battus pour réaliser des pièces d’art sur des vêtements ou autres objets que l’on peut porter.
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